lundi 7 mai 2007

Les bons arguments de monsieur Philippe Bensimon

Le Devoir du 20 avril 2007 a fait paraître un excellent article du crimilogue réputé Philippe Bensimon. Je me permets ici d'en citer quelques extraits:

"C'est la faute aux armes à feu", diront candidement certains alors que les trois quarts des meurtres, ici comme aux États-Unis, sont majoritairement perpétrés à l'aide d'objets contondants, tranchants ou piquants.

La logique "armes à feu = violence" relève d'un raisonnement extrêmement réducteur, un peu comme si c'était l'arme qui fabriquait le meurtrier alors que l'histoire de l'humanité est bâtie sur l'anéantissement de populations entières, et ce, bien avant l'invention ds premières armes à feu.

Il y a plus d'erreurs chirurgicales et d'accidents de travail mortels que de meurtres avec armes à feu. Le contrôle des armes à feu est une illusion menée à des fins strictement politiques, un leurre (...) Le coupable, c'est l'arme. Abolissons les armes et nous aurons la paix...

Je le dis et je le répète, la question du contrôle des armes à feu est une question uniquement et exclusivement CULTURELLE. Ça n'a rien à voir avec la sécurité, même si monsieur Charest verse des grosses larmes de crocodile en parlant de Dawson et Virginia Tech. C'est une sous-culture à tendance rurale où l'accent est mis sur l'individualisme, ce qui fait naturellement horreur aux collectivistes urbains. C'est maintenant une guerre de culture dans laquelle patauge le pouvoir politique.
http://www.terrorismawareness.org/know-about-jihad/

dimanche 6 mai 2007

Les pauvres têtes à claques

Voilà qu'une bande de sinistres crétins, réunis sous la houlette de Québec Pluriel (organisme qui a été formé il y a un mois et qui fait la promotion de la diversité culturelle, c'est-à-dire qui n'a été formé qu'à des fins de subventions gouvernementales), se déchaînent contre un petit sketch inoffensif des Têtes à claques intitulé Le Cannibale. La vice-présidente de ce ramassis d'illuminés, une certaine Lydie Olga Ntap, une pleureuse patentée qui est probablement désireuse de mousser sa carrière naissante de victime subventionnée (au moins la madame elle a compris comment fonctionne maintenant le lucratif système canadien et québécois en matière de récriminations post-coloniales) va jusqu'à parler de traite négrière, de camps de concentration et de clip dégradant. Elle demande de surcroît à la Commission canadienne des droits de la personne d'intervenir pour punir un affront aussi terrible. C'est vraiment faire pipi dans mon ragoût!

Contrairement à ce que véhiculent les médias, la tolérance n'a jamais été le fleuron de la gauche, celle-ci préférant toujours se vautrer dans l'inquisition lorsqu'il est question de création.

S'il fallait que tous ceux qui ont voté pour George Bush réagissent de la même manière à chaque fois qu'il fait publiquement l'objet d'attaques personnelles, on a peine à imaginer l'énormité du système judiciaire qu'il faudrait mettre sur pied pour donner suite à leurs doléances.

vendredi 4 mai 2007

réponse de Pierre Lemieux

Cher Monsieur,Félicitations pour votre lettre.Ils n’auront de cesse que les armes soient interdites aux simples citoyens et qu’il faille un permis pour penser (surtout pour la pensée à autorisation restreinte).

Cordialement,

Pierre Lemieux
« Cette carabine au mur de l’appartement ou du pavillon de l’ouvrier est le symbole de la démocratie. C’est à nous de veiller à ce qu’elle y reste. » - Georges Orwell